Léon, 2e wknd au Nicaragua

Alors que la pluie tombe à grosses gouttes, je pars dans l'après-midi, après avoir traversé les rivières urbaines d'Esteli, pour rejoindre Léon. Cette ville chargée d'histoire et entourée par une magnifique chaîne de volcans et l'océan Pacifique est la 2e plus grande ville du pays.

J'y rencontre un couple d'anglais qui y vit depuis une dizaine d'année et qui travaille pour l'organisation nuevas esperanzas. Je suis entré en contact avec eux par EIRENE. Leurs projets sont très intéressants et variés, de la construction de réservoir d'eau potable pour les communautés rurales excentrées à la recherche de pollution à l'arsenic dans les eaux souterraines en passant par la construction de routes pour garantir l'accès aux communautés par tous les temps...

Malgré la pluie ininterrompue du samedi, je profite de visiter Léon. Ancienne capitale du Nicaragua, cette ville de style colonial semble un livre d'histoire ouvert aux pages des arts, des religions et de la révolution des sandistes des années 1980. Son imposante Cathédrale (la plus grande d'Amérique Centrale qui fait l'actualité de ce mardi 28 juin 2011) et toutes les autres églises au style typique garnissent les rues étroites et à sens unique d'une ville peuplée d'environ 150'000 personnes (le double si l'on croit les dépliants locaux). Léon est également connu pour son fameux poète Ruben Dario qui fait la fierté de tout un peuple à travers les continents.

La météo n'étant pas de la partie, je retourne à Esteli dans un bus bondé et coincé comme dans une boite de sardines. C'est sûr je reviendrai par ici voir les volcans, dont le Telica a encore craché de la lave et des cendres les semaines précédentes.

Esteli, 1er wknd au Nicaragua

Arrivé au Nicaragua après 22h de voyage, je ne reste pas inactif. La première nuit fut courte, car à 8h30 vendredi matin, Melvin de la coordination nationale vient me chercher chez Lindsay pour m’emmener à Esteli où je suivrai des cours intensif d’espagnol. Cette ville se trouve au nord dans les montagnes à 2h30 de Managua. Le climat y est plus agréable car plus frais. J’y retrouve Isabelle, la copine de Pascal qui m’encadrera à Bluefields. Elle fait également les cours de langue. Nous logeons dans l’agréable maison de Dona Dominga, bien situé à proximité du centre de la ville.

A peine arrivée, Isabelle me guide à travers la ville d’Esteli. Cette ville est la vile principale de la province du même nom où l’agriculture prédomine. La ville est quadrillée comme San Fransisco et les rues remplies de petits magasins, les pulperias, où il est possible d’acheter tout et rien. Des peintures murales ont été réalisées sur plusieurs bâtiments, donnant ainsi un certain charme aux quartiers. Des magasins de vêtements, des quincailleries, des cafés internet ou autres supermarchés trouvent leur place le long de la rue principale. Le soir même nous écoutons un concert de musique nicaraguayenne au Moncha Nana, bar branché à quelques pas de chez nous.

Samedi matin, nous partons pour Somoto, plus au nord et à quelques kilomètres seulement de la frontière du Honduras. A cet endroit il y a le canyon de Somoto dans lequel coule le Rio Coco. Le parcourir en canyoning guidé par Fausto sous la pluie restera une expérience inoubliable à peine quelques heures après mon arrivée au Nicaragua.

Dimanche est un jour plus tranquille destiné à la découverte de la ville d’Esteli. Nous nous arrêtons au stade pour regarder un match de baseball, il y en a tous les dimanches. Nous poursuivons la ballade dans les quartiers résidentiels où les infrastructures sont clairement en moins bon état que dans les rues marchandes. La pluie interrompt la promenade. Comme la plupart des nicas, nous attendons qu’elle s’arrête pour poursuivre. Toutefois pour certains, la pluie n’a pas l’air d’être dérangeante… Nous terminons notre visite d’Esteli à la Pulperia de Don Paulo, le mari de la Dona Dominga, qui comme les autres commerçants attend les clients devant un bon film d’action ;-)

Lundi, c’est le début des cours à l’escuela Los Pipitos située à l’entrée de la ville et à 30minutes à pied de la maison.

C'est parti

Après une courte nuit, et encore pleins de belles rencontres le jour avant, je quitte la Suisse sous un radieux soleil matinal. Le premier vol pour Londres se passe sans encombre et c'est dans un ciel nuageux et pluvieux que j'atterris en Angleterre après une sieste régénératrice. Les formalités américaines sont strictes, mais j'arrive tout de même à modifier ma place pour un siège à la fenêtre.

Le transatlantique est long. J'aperçois, malgré les nuages, l'Irlande, le Québec, la côte Est américaine et enfin la Floride. Miami est un immense aéroport où la plupart des gens parlent en espagnol, c'est une bonne entrée en matière. J'ai qqs heures à attendre pour le vol à destination de Managua puisque l'avion à 2h de retard suite à problèmes d'autorisation de vol. J'ai tout le temps pour avertir Mila, la coordinatrice de Managua, de mon retard.

J'embarque pour un vol nocturne au-dessus de la mar des Caraïbes. Je survole dans la nuit Cuba. L'arrivée dans la capitale nicaraguayenne se fait sous la pluie. L'atmosphère moite n'est pas des plus agréable, mais après avoir récupéré mes affaires, j'aperçois Mila qui m'attend avec un petit drapeau suisse, c'est chou. Elle m'emmène à travers la capitale jusqu'à l'appartement de Lindsay, une ancienne volontaire GVOM vaudoise qui habite et travaille actuellement à Managua. Un sympathique accueil autour d'une bière pour faire connaissance et une bonne douche comme récompense avant d'aller dormir.

Jour J -1

L'entrée dans le vif du sujet débute...-
Moins de 24h avant le départ, j'ai pris congé de mes collègues de bureau en leur laissant un peu de job tout de même ;-)
Les bagages sont presque prêts, y'a plus qu'à mettre les affaires dans le sac et vérifier que ca ne pèse pas plus de 23kg, faudra se restreindre et prendre le stricte nécessaire ;-o
Mon appartement sera remis ce soir au sous-locataire, quelle chance que j'ai trouvé cette solution.
Encore quelques bricoles pour cet après-midi et une fin d'après-midi / soirée en famille.
Place à la découverte, à l'enthousiasme d'une culture différente, à la nostalgie d'un si joli coin, aux interrogations de l'inconnue, à la responsabilité d'un projet d'aide au Développement, à l'émotion d'un départ.
Merci à tous pour vos messages d'encouragement.
A bientôt pour des nouvelles depuis 1autre continent.
Raph

LHI informe le Littoral

Une fois n'est pas coutume en ce mois de juin, le journal du littoral (LHI) publie un article sur mon projet. Vous pouvez lire l'article en cliquant sur l'image.

Soutien communal genevois

La commune de Plan-les-Ouates (GE) a fait un importante promesse de dons pour le soutien au projet de gestion des eaux et d'agroforesterie.

Un immense merci pour cette magnifique participation.

On en parle dans les médias

(cliquez sur la manchette pour lire l'article)
Un portrait a été publié dans l'hebdomadaire "le courrier neuchâtelois" en date du 1er juin 2011. L'article fait le point sur le personnage.

Un suivi devrait être fait par le journal décrivant plus en détails les activités sur place ainsi que les organisations s'occupant de l'encadrement.

La saison des ouragans commence

L'Unité Ecologie du Salvador (UNES : Unidad Ecologica Salvadorena), partenaire au Sud d'Eirene, publie un rapport sur les ouragans 2011. En effet, la saison commence le 1er juin jusqu'au 30 novembre 2011.
Le rapport se trouve ci-après : rapport
Le site web faisant état de la situation en temps réel se trouve ici : site-web (il se trouve aussi dans la liste des liens)